Maintenant, c’est chose sûre.
Mes doutes sont dissipés et ils sont maintenant certitudes.
Comment ai-je pu mettre autant de temps pour m’en rendre compte ? Est-ce que l’habitude m’a fait perdre tout sens ?
Pourtant, ils étaient tous en éveillent lorsque j’échangeais avec toi.
Tel le triangle dans un morceau de Jazz, tu étais comme la mesure. Cet état d’équilibre, ni peu ni trop, juste ce qu’il faut.
En fin de compte, je finissais par me lasser de toi, mais lorsque j’étais seul, le froid m’envahissait.
Il n’y a pas un jour depuis maintenant plusieurs années sans que je pense à toi.
Un peu égoïstement, j’ose à espérer que ce soit aussi ton cas, que tu te demandes comment je vais. Malgré ça, il faut que tu trouves ton bonheur, et je le sais, tu finiras par le trouver. Car avec le temps tout finit par passer.
Je suis content d’avoir été moi-même, d’avoir pu me délivrer auprès de toi. Il y avait une compréhension entre nous, on pouvait tout se dire sans que l’on se juge. C’est vrai que cette relation était particulière. Je me questionne fréquemment sur cette dernière.
À mi-chemin entre amour et amitié, rares étaient les jours où l’on se quittait. Je repense à toutes ces activités que nous avons faites. Cette manière que tu avais de me regarder et ton sourire qui dissipait tout ce qui nous entourait.
De cet espoir nourri au quotidien par mon désespoir, j’espère un jour pouvoir te revoir.