De cet amour.

De cet amour indécelable, mais pourtant palpable.
Je t’ai tant aimé.
D’un amour particulier.
Mes secrets t’ont été révélés.
De mon âme, tu as été l’invitée.

Cette union, proche de la fusion. Voilà ce qu’était notre relation.
Faire corps contre tout ce peut arriver.
Ces situations qui ne font que confirmer que tu es la bonne. Pourtant, bien des choses nous opposent.

Toi qui me connais, toi qui me vois, toi qui pardonnes et patiente.

Nos différences, nos erreurs, ne font qu’augmenter cet amour.

Cet amour qui colle, qui envahit, qui s’engouffre au plus profond de l’être.
Il est maintenant toi, je suis toi, je vis de toi. Mon cœur, mes pensées sont tournées vers toi. Bien plus qu’être à toi, tu es en moi et je suis en toi.

Cette relation unique, pour cet amour unique. Tu es en moi et je suis en toi.

Nous agissons comme si nos deux corps n’étaient qu’un. Me disant que tu es moi au féminin. Nos goûts, nos loisirs, nos envies, nos pensées sont toujours alignées.

Ces moments où nous sommes connectés, plus besoin de parler. Ces mouvements incontrôlables, comme automatisés. Ces regards si communicatifs. Nous avons atteint le summum.

Cette relation, cet amour si fort que nous n’étions jamais l’un sans l’autre. Trop pur pour ce monde si sale.

Tout doit être imparfait ici-bas, alors après cette plénitude, cette mesure. Voilà le temps de l’anéantissement.

L’anéantissement de soi, ou plutôt de toi qui es en moi. Mon être qui souhaite réapparaître, qui regagne du terrain. Pourquoi fais-tu cela, laisse-la en moi.
Nous étions si bien.
Les destructions commencent. Cet amour unique, devient pluriel.
Ces personnes qui prennent de plus en plus de temps dans nos vies.
Petit à petit, nos êtres reprennent leurs places.
Cet attachement si fort, cette autodestruction, ces appels de détresses. Ces photos qui crèvent le cœur, ces cœurs qui s’échangent par message.
Ces découvertes, ces lectures, ces larmes.
Ces journées sans appétit, ces heures à penser à l’autre.
Ces photos de toi qui te fais du mal. Cet appel qui pourrait devenir le dernier. Nous aurions pu mourir pour l’autre.

Tant de peine, nous étions trop compatibles pour ce monde. Après tant d’années sans toi, personne ne t’égale.

Nous voilà condamnés à êtres accompagnés d’une personne pas tant désirée. Alors que nous pensons à nous, mais cela est impossible.

-MB

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Catégorisé comme Sentiments

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